Michel Jullien demeure un auteur discret, alors même que ses ouvrages remportent l’aval de son public, un brin érudit, et de ses paires. Sa vie se résume seulement à quelques lignes. Né en 1962 en France, l’homme suit des études littéraires. Son parcours professionnel le conduit à Belem, au Brésil, où il enseigne à l’université, avant de rentrer en terre natale pour se consacrer à l’édition, tout d’abord chez. Hazan et Larousse l’accueilleront à ses débuts. Il finira par diriger lui-même une maison spécialisée dans les arts décoratifs. L’auteur n’a actuellement à son actif que quatre ouvrages, tous publiés chez Verdier – éditeur versé particulièrement dans la littérature, la philosophie et la spiritualité. Sa dernière publication, Yparkho, a obtenu le prix Tortoni 2015. Esquisse d’un pendu, son troisième chef-d’œuvre, aborde avec tact et finesse la question de l’écriture. Qui, finalement, est le véritable écrivain ? Le copiste ? L’auteur ? Les « glosateurs » ? L’imprimerie tranchera finalement.